L’établissement a présenté pendant plus de 5 ans de bon résultat, jusqu’à l’arrivée d’un ancien médecin de guerre, qui a décidé de réformer toutes les méthodes de soins prodiguées. L’équipe médicale présente au Fort a abandonné la structure suite aux intentions et aux méthodes douteuses clairement annoncées par ce dernier.
Les dérives se sont dès lors installées, Les gestes bienveillants du Docteur se sont transformés en coups. Les mots rassurants ont laissé placé aux cris, voire souvent aux silences. Les pièces de vie et les chambres, en cellules et en salles d’expérimentations perverses (mutilations, dissections et séances d’électrothérapie) visant selon lui leurs soins, mais ne menant qu’à la dislocation de leurs âmes.
Personne n’en ai jamais sorti vivant ou morts, avec le temps, ces faits se sont presque éteints et se sont confondus entre mythe et réalité. Lors de travaux de rénovations il y a de ça trois mois, des archives ont été retrouvés relatant toutes les dérives et ont attisés la curiosité sur ces faits flous relatant le passé du Fort. Les chambres étaient chacune numérotées, c’est dans la sixième que la souffrance était la pire.
Un étroit passage se dégage de nos jours. Se dessine dans l’obscurité un grand escalier plongé dans un silence glacial, parfois déchiré par des cris sinistres.
C’est ici que réside notre premier parcours.